La parole à l'organisateur
La Grande Guerre n’a pas seulement été le temps de la brutalisation des corps et des esprits qui a inauguré une longue ère des horreurs et des massacres. Cet épisode de violences extrêmes a engagé sur le front et à l’arrière de nouveaux comportements et une nouvelle sociabilité à travers laquelle le vin a joué un rôle essentiel.
Populaire et glorifié durant la Première Guerre Mondiale, le « pinard » a été plus qu’une simple boisson pour les Poilus jetés au cœur des combats. Distribué sans compter, il a « nourri » des millions d’hommes et a été très tôt, le seul recours face à l’horreur du conflit.
Vin rouge, de qualité très médiocre, issu de plants à gros rendements, le pinard, toujours coupé, mouillé, frelaté ou suspecté de contenir du bromure, s’impose dans les tranchées. Vanté par la propagande officielle, il est honoré et élevé au rang de boisson nationale et patriotique, avant de devenir le « Pinard de la victoire » célébré dans toute la France.Avec Christophe LUCAND, professeur agrégé, docteur en histoire, membre de la Chaire UNESCO Culture et Traditions du Vin de l’université de Bourgogne.
### * En présence d’un interprète en langue des signes française (inscription impérative par mail à contact@fondationccv.org avant le 9 novembre. Sans inscription au-delà de cette date, la présence de l’interprète sera annulée.)
Dans le cadre de la Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale