La parole à l'organisateur
Entre inflexions orientales d’une voix au registre renversant et mélodies envoûtantes, le jeune artiste flamand chavire tout sur son passage.La sortie, l’an dernier, du single déchirant « Habibi » (« mon amour », en arabe) a déclenché des flots de commentaires enamourés. Comparé à un Jeff Buckley ou un Thom Yorke imprégné de la musicale fertilité du Nil, le songwriter d’origine égyptienne de 22 ans a ouvert sa voie quelque part entre le spleen mystique de Léonard Cohen, le blues d’Oum Kalsoum et la sono expérimentale de Radiohead. Baptisé Tamino, comme le prince de La Flûte Enchantée de Mozart, par sa mère pianiste, petit-fils d’une superstar de la chanson et du cinéma égyptien (Moharam Fouad), l’ange ténébreux à l’incroyable voix de tête semble avoir déjà tout d’un grand. Immanquable !
Amir, 2018, Communion Records
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