Some Hope for the Bastards

mardi 09 avril 2019 - 20h30
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23€ (Tarif réduit) / 28€ (Tarif plein)
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La parole à l'organisateur

Fête générale
Ce n’est pas un GAG que propose le Grouped’ArtGravelArtGroup, dit le GAG, fondé en 2006. Il y a toujours de l’espoir pour les salopards. Le chorégraphe et musicien Frédérick Gravel s’inclut dans ces salopards, ceux qui s’en sortiront toujours, pas si abîmés ni maltraités par la vie. Qui font la fête pour oublier une semaine chargée, puis finalement repartent au boulot. Comme un lundi. Lui, le représentant de la nouvelle vague québécoise, a la révolte intacte, et souhaite que la fête ne soit pas seulement libératrice. Mais aussi marquée par la noirceur, par le sombre. Une fête mélancolique, une soirée d’impuissance poétique, où on attend que les choses changent. Mais rien ne vient. « La fête se résume plus souvent en un défoulement, à une courte anesthésie programmée, de façon à survivre la prochaine semaine de travail acharné. Il y a quelque chose d’insatisfait chez moi face à cela. Cette fête ne construit rien », déclare-t-il. Pour danser cet entre-deux, il fallait de la musique live, du rock plutôt, entrecoupée de longs moments silencieux. Pour que les corps s’accordent, exultent, s’abandonnent. Et puis, il y a le coeur battant de Some Hope for the Bastards, le pendule, le métronome qui donne le rythme vital, sur une cantate de Bach. Frédérick Gravel écrit une partition corrosive, provocante avec une pointe d’ironie. Comme l’indique le titre.