La parole à l'organisateur
Vingt ans après son mythique « J’pète les plombs », le rappeur Disiz, devenu Disizilla lâche la bride à ses démons originels !« Disizilla »… C’est au monstre post-nucléaire qui épouvante les ados nippons que se réfère le titre du 12e opus de Disiz La Peste. Et c’est à la source de ses explosions intimes que remontent les seize titres d’un album à l’énergie fissile. Absence du père, précarité, ostracisme des banlieusards à la fac, délinquance… C’est la maladie de sa mère, confie-t-il, qui a fait ressurgir les démons du passé du jeune Sérigne M.Gueye, gamin irradié du 91, par les catastrophes du destin. Après trois semaines seulement de studio, le rappeur d’Evry déploie sur scène sa fulgurance libératrice. Les kaïjus (« créatures étranges » en japonais) se profilent. Fusion annoncée !
Disizilla, Universal, 2018
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