La parole à l'organisateur
Membre éminent du plateau « Les Insolents », Aymeric s’illustre également en première partie de Blanche Gardin et de Pierre-Emmanuel Barré à Paris.
Dans ce troisième spectacle, il cisèle son personnage et poursuit son étoile finalement pas si inaccessible quand on s’en donne les moyens...
Avec un flegme apparent et une charmante nonchalance, il porte un propos aiguisé à base de conscience sociale, sans jamais tomber dans le travers du donneur de leçon. Au contraire, tour à tour faussement naïf ou vraiment caustique, il sublime le drame intérieur du clown dépressif, beaucoup trop conscient des malheurs du monde et des siens pour faire le pitre.
C’est frais, neuf, toujours juste et impitoyablement drôle.