La parole à l'organisateur
Musiques garage, punk, psyché, surf et même orientale, autant de genres qui définissent le catalogue, principalement français, du label Born Bad Records, qui fête ses dix ans. Jean-Baptiste Guillot, son fondateur, a imposé en France une certaine idée du rock exigeant, du psychédélisme, des choses tordues et de l'élégance, et qui sait comme personne respecter le passé sans cesser de regarder vers l’avenir.
CANNIBALE
Ils viennent de rejoindre la maison Born Bad Records, mais ont déjà une longue histoire sur les routes de l'indé sous le nom de Bow Low. Leur musique assez indescriptible est un melting-pot lettré de Psyché pop, de Garage, d’Exotica, d’Afrobeat ou encore de Reggae blanc (sauce The Clash dernière période)… Leurs compositions s’avèrent être de fabuleux tubes qui ont pour vocation de rester vissés dans votre tête et de vous rejoindre sous la douche.
LE VILLEJUIF UNDERGROUND
L'originalité musicale d'un groupe se mesure parfois à l'exotisme de sa fondation. Ainsi, lorsqu'un poète australien désargenté vient traîner ses guêtres du côté de Villejuif, que fait-il ? Il recrute des musiciens à l'emporte-pièce et crée un big bazar nommé Villejuif Underground, et s'est déjà illustré aux côtés de King Khan & the Shrines, Ausmuteants, ou Bazooka. Nathan Roche, car c'est de lui dont il s'agit, a la voix traînante façon Lou Reed. Si on cite souvent le Velvet Underground pour répertorier sa musique, Nathan Roche préfère nommer les Silvers Jews ou encore Kevin Ayers.
Bordélique et limpide à la fois, le son de Villejuif Underground en fascinera plus d'un(e).