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La parole à l'organisateur
Against Me!
Laura Jane Grace a tout d'abord fondé le groupe comme un projet solo, où elle était au chant et à la guitare, tout en faisant parfois appel à des musiciens de son entourage, pour la batterie et la basse. Elle organise un concert sauvage dans la laverie de son campus, en signe d'attachement aux valeurs punks et DIY qu'elle désire véhiculer. Ainsi débute le projet Against Me!
Qualifié de « feu follet street-punk de la décennie », les américains brillent par leurs élans mélodiques et par la conscience aiguisée de leur leadeuse, Laura Jane Grace. Originaires de Gainsville en Floride, ils reprennent fièrement le flambeau du punk américain, brandi jadis par d’autres comme Bad Religion ou The Offspring.
Fondamentalement engagés, le groupe de la côte Est ont tendance à prendre position sur les grands sujets que concernent l’Amérique moderne. Homosexualité, transgenre et usage de drogue. Le tout, sublimé par un punk nerveux et tendu mais avant tout axé sur la mélodie.
Disons le, Against Me souffle le plus salutaire coup de vent dans les voiles du punk mélodique américain depuis des lustres.
The Bronx
2002, Los Angeles, Matt Caughthran lance The Bronx. Du punk made in LA. 7 albums plus tard, les 5 garçons de la côte Ouest continue de balancer leur punk sauvage et plus que jamais inscrit dans la veine hardcore du mouvement.
Une fois de plus, les inégalités sociales américaines constituent le terreau des chansons de The Bronx aux airs de déflagrations : ça gueule et ça fait sauter les potards avec un sens du groove (Knifeman) et de l’accroche mélodique (Six Days a Week).
De dangereux et furibards héritiers des Stooges ou encore de MC5, voilà ce qu’est The Bronx.
