Telegram + Johnny Montreuil

jeudi 16 février 2017 - 20h30
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Rock School Barbey
10€ (Tarif plein) / 6€ (Tarif réduit)

La parole à l'organisateur

C'est jeudi vinyle!
Entrée 10€ avec le vinyle 33T de Télégram offert !
Entrée seule: 6 €

TÉLÉGRAM
Quatre musiciens. Stop. Du Montmartre de Paris ou du Raval de Barcelone, d’est en ouest, du nord au sud. Stop. Un regard, un désir complice, une même envie de jouer ensemble, une même envie d’échappée belle au gré de leurs influences, de leurs parcours, une même envie de mêler leurs identités sur une même carte, celle d’une musique ouverte aux quatre vents d’une planète en éveil. Stop.
Stop. De la world, du folk, mais aussi du rock et de l’acoustique ballade. Stop. L’évidence de la convergence, le pari de la conjugaison. Stop. Atmosphères, atmosphères non stop.
Les voyages et les héritages de chacun vont colorer le voyage, les rencontres aussi. Stop. Sur les scènes de Paris et d’ailleurs, des musiciens-frères, des voix-sœurs, des compagnons de route d’un bout de vie et d’une chanson. Stop. C’est MELISSMELL qui enrage le blues hispanique L’enclume des jours de sa voix bouleversante, c’est ARNO FUTUR qui chevauche le punk-rock sombre et lumineux des Ornières, c’est Aurelia Campione (CAFETERA ROJA) qui dialogue en anglais avec Laurent sur Houmama, c’est JOHNNY MONTREUIL qui le rejoint pour une country-folk Addiction bien Cash comme un autre Johnny. C’est Twan (Cafetera bis) qui vient poser son slam allemand sur une magique version réinventée de I’m your man de Leonard Cohen. Surprises non-stop.

 

JONNHY MONTREUIL
Rien que le nom ! Ca sent le Pento, la feraille, la mob et la goldo, le cuir et le baston.
Mais gaffe ! Si les quatre beaux sales gosses du combo portent fièrement Tiags, rouflaquettes et moustagaches, c’est pas du cambouis mais bel et bien de l’or qu’ils ont dans les pognes, suffit de tendre les feuilles quand la contrebasse, l’harmo et tout le toutim se mettent à tricoter ensemble. S’ils arborent les symboles d’un intemporel 9-3 à la Margerin et revendiquent des influences allant de Johnny Cash aux Balkans en passant par la Chanson Réaliste, on pige d’autor, quand déferle leur rockabilly tzigane virtuose meuglé en pur francaoui, qu’on a pas affaire avec Johnny Montreuil à du folklore ou à une énième flatulence Vintage.
Johnny Montreuil chante et incarne une banlieue toute pourrie mais si jolie ! Une banlieue bigarrée, peuplée de gens pas rancuniers qui se moquent d’être ostracisés au quotidien et se contrecarrent des modes passagères, puisqu’ inmanquablement, depuis le Musette créé par l’alliance ritalo- auvergnate, les métèques de l’époque, et kiffé par d’infréquentables Apaches, ce sont finalement toujours d’insouciants narvalos décavés et métissés à la Johnny Montreuil qui représentent aux yeux du Monde ce foutu chouette pays de joyeux batards qu’on nomme la France.