La parole à l'organisateur
Tragicomédie en trois actes avec prologue
Livret de Francesco Buti
Créé au Palais-Royal de Paris le 2 mars 1647
Re-création scénique le 4 février 2016 à l’Opéra National de Nancy et de Lorraine
“Les miroirs sont les portes par lesquelles la Mort va et vient.”
Cocteau, Orphée
L’Euridice de Jacopo Peri est considéré comme le premier opéra de l’Histoire de la musique. S’inspirant du même mythe, la version qu’en proposa le compositeur Luigi Rossi marquait la première découverte en France de ce genre encore alors inconnu : l’opéra. Donné à la cour de France à l’initiative de Mazarin en 1647, cette tragi-comédie éblouissait par sa machinerie et ses illusions scéniques jusqu’alors jamais vues, ses voix de castrats italiens inédites.
Raphaël Pichon et l’ensemble Pygmalion en proposent une version ramassée sublimant la partition d’une grande richesse déclinant une palette de couleurs instrumentales et vocales portées par un récitatif puissant et l’utilisation de chœurs particulièrement vivants.
Cette re-création donnée à l’Opéra de Nancy la saison dernière est incontestablement l’un des temps forts de la saison 2016-2017.
Orféo disponible en replay entre le 09/02/2016 et le 09/02/2017
Coproduction Opéra National de Lorraine, Opéra Royal Château de Versailles Spectacles, Théâtre de Caen, Centre de musique baroque de Versailles et Opéra National de Bordeaux
DISTRIBUTION
DIRECTION MUSICALE
Raphaël Pichon
MISE EN SCÈNE
Jetske Mijnssen
DÉCORS
Ben Baur
COSTUMES
Gideon Davey
LUMIÈRES
Bernd Purkrabek
ORFEO
Judith van Wanroij
EURYDICE
Francesca Aspromonte
ARISTEO
Giuseppina Bridelli
VENERE PROSERPINA
Guilia Semenzato
AUGURE PLUTONE
Luigi de Donato
NUTRICE AMORE
Ray Chenez
SATIRO
Renato Dolcini
VECCHIA
Dominique Visse
ENDIMIONE CARONTE
Victor Torres
MOMO
Marc Mauillon
APOLLO
David Tricou
PREMIÈRE GRÂCE
Alicia Amo
DEUXIÈME GRÂCE
Violaine Le Chenadec
TROISIÈME GRÂCE
Lucile Richardot
PREMIÈRE PARQUE
Guillaume Gutiérrez
DEUXIÈME PARQUE
Olivier Coiffet
TROISIÈME PARQUE
Virgile Ancely
Ensemble Pygmalion chœur et orchestre
CRITIQUE
"L’opéra venu d’Italie qui captiva Paris en 1647 brille dans une version ramassée sous la baguette de Raphaël Pichon. Un spectacle magique à ne pas rater"
LES ECHOS