La parole à l'organisateur
Ce concert est la date qui remplace celle du 31 Mars 2016. Les billets du 31 Mars restent valables pour la date du 17 Mai.
ARNO
www.arno.be
Auteur d’une discographie d’une grande richesse qui couvre les trente cinq dernières années, ARNO, sans se renier pour autant, emprunte de nouvelles directions, nourrit par ses observations de la société. En 2012, sur fond de crise européenne, celui à qui l’on doit l’immortel refrain « Putain, putain, nous sommes quand même tous des Européens » a constaté une mutation sur le plan politique. « L’Europe est en faillite, l’Amérique n’a plus le pouvoir qu’elle avait ». Alors qu’il devait enregistrer son album en 2013 seulement, il ressent alors l’urgence d’en écrire les chansons à peine sa précédente tournée terminée. Il n’aura fallu que quatre mois pour que Future Vintage voie le jour, écriture, enregistrement et mixage compris. Arno revendique d’ailleurs cette méthode « à l’ancienne ». « Il est hors de question que je passe six mois dans un studio ».
Le musicien déplore par-dessus tout l’embourgeoisement actuel du rock. Avec son groupe TC Matic, Arno avait écrit une chanson intitulée « Middle Class and Blue Eyes », en 1982. Trente ans après, sa prédiction s’est réalisée. « Ca me révolte et ça me frustre » avoue-t-il.
Collusion de français et d’anglais, la musique d’Arno est toujours un appel à l’ouverture d’esprit et à la tolérance.
Pessimiste, Arno ? « J’ai peur pour l’avenir » dit-il. Un constat tempéré par un humour teinté de surréalisme. « Magritte est mon voisin » rappelle-t-il. Le chanteur réclame d’ailleurs l’héritage du surréalisme. » Je suis un surréaliste, la musique est surréaliste. » Ce qui s’accommode à merveille d’un état d’esprit optimiste. « Je veux rester positif. » « J’ai les fesses dans le beurre » chante-t-il d’ailleurs sur l’album, rappelant qu’il appartient à une génération privilégiée.