La parole à l'organisateur
Diwanimi cherche en permanence à forger une écriture improvisée. Cette quête paradoxale, est une errance volontaire parmi les mélodies traditionnelles centenaires, les compositions et l’improvisation débridée du jazz.
Si Diwanimi fait sentir le « Maqam oriental », il le mêle à une dissonance totalement différente, lui offrant un détour au-delà de ses frontières. Le Maqam est ainsi porté de territoires en territoires pour en façonner de nouveaux. Pour les musiciens, cette source intarissable d’images poétiques permet de tisser une nouvelle géographie musicale, support de leurs singularités. Leur marche commune pourrait se traduire par : on «ne traverse pas la rivière deux fois et trouve dans le chaos la terre fantasmée». Diwanimi est un permis de (dé)construire et d’expérimenter la liberté.