La parole à l'organisateur
Caravan Palace dépoussière les rayonnages bien rangés de l'histoire de la musique. Loin du bordel de genres, au Palace, on digère et on renouvelle avec classe (mais pas trop). Et le nouveau Caravan, ça râpe aux entournures, c'est punchy, c'est bada$$, c'est décadent, c'est groovy, toujours évident, ça prend son temps et ça brille dans le noir. À l'heure où le has been est devenu tendance, il se fout bien plus de la mode que de l'an 40, sans renier ses poum tchak ni ses wap doo wap. Il avance à son rythme et écrit la musique d'après-demain, l'insouciante, la sautillante, avec des vrais morceaux d'instruments à l'intérieur, celle qui se joue du temps, des styles et des dancefloors.