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La parole à l'organisateur
À LA DÉCOUVERTE DE KÉPA,
One Bluesman Band
Skateur professionnel dès sa tendre adolescence, c’est suite à une méchante blessure que Bastien Duverdier alias Képa empoigna une guitare, et loin de donner dans le punk mélodique, souvent associé à sa discipline, c’est le blues qu’il embrasse. Et comme le bonhomme est un rapide, c’est très vite qu’il enregistre et donne des concerts en One Man Band par ci par là.
Son style, faut jeter une oreille à Low Low Wind son dernier album, aller le voir dans un troquet ou en première partie de Gregory Porter à l’Olympia (Novembre 2015). Pour le capter, dynamique, les épaules en mouvement, l’harmonica danse sur la guitare slide et il crie ou raconte des histoires avec une certaine exubérance. Voilà, c’est pas le blues de branleur de manche qui fait le plus de notes possible en se prenant pour Eric Clapton, c’est simple en apparence, vivant, entêtant et un peu fou, comme celui que faisant les pionniers en longeant le Mississipi dans leur chariot. Poussiéreux mais déridé. Un peu comme pour le folk, ce qui rend un artiste digne d’intérêt ou pas, c’est une personnalité et une implication sincère. Et là, Képa a tout juste, il est de ceux qui savent provoquer les choses avec l’air de ne pas y toucher, cette facilité un peu énervante pour les laborieux, il nous ferait presque croire qu’il a trouvé cet harmonica dans la poubelle en bas de chez lui, qu’il y a soufflé dedans et que, oui, en fait il savait en jouer.
Texte de Julien Bellac
DJ SET ASSURÉ PAR Nous Étions Deux
C’est par la vidéo, l’illustration, le collage et la musique que « Nous Étions Deux », duo bordelais fraîchement associé, s’exprime.
Lors de leurs DJ Sets les références sixties affluent mais ils gardent en tête l’envie d’entremêler styles et époques. Du rock à la soul, du Brésil au Japon, des Balkans à la Californie, du blues au doo wop, du funk à la new wave, tout y passe. Même l’italo-disco... l'occasion de sortir ses plus belles chaussures de danse !
