La parole à l'organisateur
Zerbino en concert LOVERS TIME à Casa Latina le
Vendredi 11 Novembre 2016
LOVERS NIGHT !!!!!!!
Pour tous ceux qui aiment la musique et la vie,
la musique italienne pour vous faire rêver à l'amour !!!!!!
20h00 TAPAS DINATOIRES & PLATOS IBERICOS (Possibilité de partage, de restauration gourmande et de papotage avec les artistes avant le concert)
21H00 Concert ZERBINO
MINUIT : Taïnos c'est le Showcase Latino avec le TROPICAL SUMMERMIX de Dj Flawless
Casa Latina c'est "Tapas, Cocktails & Musik Live."
Zerbino métisse une musique de blues, de pop et de rock des années 70 sur des textes en Italiens, parfois en Sicilien, langue originelle de son chanteur. Chez Zerbino, il y a la voix ! On en a déjà entendu des comme ça, mais pas tout à fait. À chaque écoute, on se laisse surprendre
La musique de ZERBINO est issue d'un métissage entre le blues, la pop, le rock 70 aux infuences variées comme : U2 , ACDC, Hendrix, Clapton, noir désir, Zucchero, Daran et tout ce qui vient d'ailleurs.
L’histoire de Zerbino ? De 1990 à 1998, plusieurs groupes dont Sergio Lucia est le fondateur, Epilogue d’abord puis Dog Walker (baby sitter pour chien à New York) puis, pour finir, Zerbino ! Les quelques uns d’entre tous les lecteurs qui auront pratiqué l’italien (de près ou de loin…) auront reconnu le mot tapis/paillasson !!! Une folie du fondateur lui même… et je dois avouer que sans connaître la signification de ce mot, il m’est apparu propice à un groupe de rock !
Souvent, la chanson italienne quand elle se cherche dans le rock, sur des bases formidables de voix éraillées qui prennent aux tripes, souvent se perd dans les couloirs aseptisés de la variété et de ce fait reste décevante. Chez Zerbino, le mariage devient magique, magnifique et le mirage du rock à l’italienne n’en n’est plus un, le rock, la voix et la langue trouvent enfin ce qui manquait au rock Européen.
Lors du festival Emergenza (tremplin Rock ndlr), au milieu d’une population animée par le désir d’un rock digne de ce nom, on a pu voir émerger (justement !) quelque chose de différent, un style qui ne fait que peu parler de lui dans les corridors du rock… des riffs acérés et abreuvés de blues et de rock où les notes des guitares s’entrelacent à la façon de ces plantes zerbino_4.jpggrimpantes aux inspirations quelques peu Hendrixiennes ! Tout ceci sur une structure rock ! J’entends par là : deux guitares, un chant, une basse et une batterie… oui, on reconnaît ce qui a fait les beaux jours du rock dans les années 70 ! Pensez AC/DC, Stevie Ray vaughan, Ten Years After (souvenez vous de « I’m goin’home » à Woodstock)… de l’efficacité avant tout, basta pour une formation trop complexe ! J’en entends qui vont me dire : « c’est du vu et du revu tout ça ! » On ne s’en lasse pas !
Ici, chez Zerbino, il y a la voix ! On en a déjà entendu des comme ça… mais pas tout à fait. Le chanteur, voix italienne comme on aime entendre et en italien dans le texte, tout ça sur le son bien rock, bien efficace aux guitares stridentes et tempos batterie frappés (Damien Magenta-Faure, le batteur lui-même est surnommé par ses comparses fauteurs de trouble-rock… Barracuda !) appuyé par une basse omniprésente et sauvage, Gilbert Virginie qui, hélas, disparaît pour laisser sa place à un nouveau bassiste, Gabriel Génin, dont les talents semblent aussi prometteurs ! Sans oublier le lead guitariste, Pascal Ducome qui porte les morceaux à l’apogée du raffinement en mêlant ses notes comme des liserons le long des riffs sauvages de Sergio avec lequel il partage les solos aussi.
Ce choix de la langue italienne m’est expliqué par Sergio, chanteur guitariste et néanmoins, fondateur du groupe, par cette origine méditerranéenne, plus précisément, sicilienne (impossible à dissimuler) ceci n’est pas la seule raison ! Mais j’imagine qu’elle en découle quelque peu, l’autre raison qui poussera Sergio à interpréter ses chanson dans sa langue maternelle, c’est la difficulté qu’il trouve à donner un son rock à la langue française !
Quant à la maquette que j’ai eu entre les mains, je ne sais si « Baila Morena » vous rappelle quelque chose, mais cette version vous fait regretter d’avoir entendu la précédente (pourtant déjà bien ficelée !) de Zucchero… toujours selon le principe de la formule de base, style épuré au maximum, efficace… guitares/basse/batterie ! Quoi de plus ? On retrouve ensuite « Madre Gaia » titre écologiste du groupe qui n’est pas sans rappeler « Marillion », dans le goût progressive rock… sans oublier le timbre de la voix qui, encore une fois donne cette particularité à Zerbino ! Et en fait quelque chose d’unique ! La force, la pêche, la puissance du rock à la méditerranéenne ! Et là, je suis preneur !
Tout ça pour dire que ce groupe a quelque chose de diabolique qui prend aux tripes et laisse à penser que le créneau dans lequel il s’engouffre (pensez à une tornade !) je dirai « rock Européen », est un choix judicieux y compris en regard à la qualité de leurs prestations. À chaque écoute, on se laisse surprendre par la précision et le goût du perfectionnisme malgré une rusticité poussée jusqu’à la sobriété, dans la puissance des amplis, la frappe du batteur et la voix éraillée et chaude comme un velours ! Et on imagine pour eux la possibilité d’aller encore plus loin que le cercle intimiste et régional de notre belle contrée."