La parole à l'organisateur
Beihdja Rahal réveille la flamme d'un répertoire centenaire, celui de l'ondoyante musique arabo-andalouse.
Plus qu'une interprète, Beihdja Rahal est un puits intarissable de connaissance du répertoire andalou. Chercheuse insatiable, elle parcourt depuis ses débuts les contrées de son Algérie natale pour en explorer les différents mouvements. Un devoir, dit-elle, autant qu'un plaisir. Directrice de l'orchestre musical andalou du Centre Culturel Algérien de Paris, elle est également une joueuse accomplie de kouitra avec laquelle elle transmet la chaleur et l'âme des « noubas ». L'andalou est ici porté à son firmament par cette femme extraordinaire ayant enregistré les douze modes de la musique classique arabo-andalouse, une première dans l'histoire de cet art, jusque-là chasse gardée des hommes.