Lune Noire #10 : CANNIBALES !

dimanche 05 juin 2016 - 20h
+ d’événements ce jour-là
8€ (Tarif plein) / 6,50€ (Tarif réduit)

La parole à l'organisateur

Dimanche 5 Juin 2016
Cinéma Utopia
5 Place Camille Jullian, Bordeaux
Tarifs : 6,50 euros ou ticket d'abonnement Utopia pour un film, 8 euros pour les deux !

DOUBLE-PROGRAMME CANNIBALES !

20H : VIRUS CANNIBALE

(Virus/L'enfer des morts vivants)
Un film de Bruno Mattei
Italie, 1980, couleur, 1h41
Avec Margit Evelyn Newton, Franco Garofalo, José Gras...
Musique de Goblin

22H15 : CANNIBAL HOLOCAUST

Un film de Ruggero Deodato
Italie, 1980, couleur, 1h35
Avec Robert Kerman, Francesca Ciardi, Perry Pirkanen...
Musique de Riz Ortolani

Projections en 35mm, versions françaises.
Interdits aux moins de 16 ans.

Au générique de fin de son réjouissant GREEN INFERNO, le cinéaste américain Eli Roth se fend d’une dédicace dévote à Ruggero Deodato et à toute une liste de films italiens formant un genre à part entière : le film de cannibales. Pour clore cette première saison de Lune Noire en festin final, voici donc un double-programme saignant dédié aux anthropophages.

En entrée : VIRUS CANNIBALE. Commis par le génial plagiaire Bruno Mattei, ce télescopage cinématographique quasi Dada braque la musique et les personnages du ZOMBIE de George Romero (qui peuvent soudain imiter Gene Kelly dans CHANTONS SOUS LA PLUIE en tutu vert), zèbre son intrigue avec des extraits d’autres films (dont des stock-shots animaliers improbables) et tient un discours alter-mondialiste avant l’heure tout en osant les séquences gores les plus crasses. Un délire total qui ne doit se savourer qu’en VF !

En plat de résistance : CANNIBAL HOLOCAUST, parangon indétrônable du genre et certainement l’œuvre la plus extrême du cinéma bis italien. Interdit dans une cinquantaine de pays, le film alimenta les rumeurs les plus folles (snuff movie ? acteurs réellement dévorés ?) Avec son équipe de reporters livrant les images ethnocentriques et sensationnalistes d’une civilisation dite “primitive”, Ruggero Deodato questionne sans mettre de gants la déontologie de ces images qui fantasment l‘autre en “sauvage”.