La parole à l'organisateur
Tornade noise rock belge à la redoutable ré- putation live, IT IT ANITA amorce une toute nouvelle ère avec Mouche. Le quatuor de- vient power trio, replace l’efficacité au centre de son art, et livre l’album de la décomplexion. Comme le souligne Michaël Goffard (chant/gui- tare), “C’est pas qu’on en a rien à foutre, c’est qu’on y va à fond !” Ce quatrième album donne lieu à emprunter des chemins inexplorés. Ceux des structures couplet/refrain, de la lumière confron- tée à la hargne, d’un phrasé à la Beastie Boys, mais aussi du storytelling. Ici, IT IT ANITA chante la culpabilité des lendemains de soirées arrosées, les yes men qui ne reculent devant rien, ces bran- leurs de crypto-millionnaires ou encore le fait d’être toujours debout et prêt à faire du bruit après 10 ans d’activité.
Après John Agnello, Laurent Eyen et Amaury Sauvé, les Liégeois tiennent de nouveau à rendre hommage à un personnage important de leur en- tourage. Important, mais d’une toute autre ma- nière. Ce nouvel album doit son titre à l’adorable golden retriever en photo sur la pochette. Ac- cueilli par Elliot Stassen (basse) pendant 2 ans, de- venu la mascotte du groupe, Mouche est dorénavant chien d’assistance. Une véritable icône à poil long, dont l’histoire semble faire écho au surplus de couleurs présent sur ces 9 nou- veaux morceaux. Ce qui assouvit la volonté d’ IT IT ANITA d’en faire l’album le plus soudé à son public, cassant jusqu’au bout ses propres codes.