La parole à l'organisateur
La chanteuse chemine avec grâce et ferveur entre musique et poésie tout au long de ce nouveau bijou composé de notes planantes, d’un folk électrique délicat et d’un ode à la nature et à quelques icônes féminines.
Il y a déjà une quinzaine d’années que la voix feutrée et les envolées vocales inspirées de Raphaële Lannadère nom de scène de l’époque L ont marqué durablement la chanson française. La critique la récompensait alors avec le Félix Leclerc aux Francofolies de Montréal et le prix Barbara. Elle a depuis multiplié les pistes artistiques, écrivant ici pour Camélia Jordana, s’attaquant là à des reprises de classiques classieux (Piaf, Barbara, Lhasa…). Son étude des musiques soufies, des polyphonies tsiganes, du gospel ou encore du fado n’est sûrement pas pour rien dans sa manière si singulière d’interpréter et d’habiter ses textes. Son dernier opus se fait plus rock et plus choral, en écho symbolique à ce désir impérieux d’une renaissance, d’une communion salvatrice avec la nature.