La parole à l'organisateur
FRANKIE AND THE WITCH FINGERS
Connus pour leur incroyable énergie en live, Frankie and the Witch Fingers est un groupe garage-psyché de Los Angeles qui sonne un peu comme si Ty Segall avait formé un groupe avec Jay Reatard...
Après une rencontre coup de foudre au début des années 2010 en Indiana, et du haut de sa vingtaine tout juste passée, le quartet fonde d’abord Triptides. Avec un style gravitant quelque part à la croisée des chemins de Temples période Sun Structure et de Tame Impala période Innerspeaker, caractérisé par un savant mélange de pop psyché lo-fi, le groupe ne tarde pas à se frayer un chemin au travers de la jungle néo-psychedelique moderne, à grands coups de tubes lumineux aux influences sophistiquées fleurant bon la Californie des sixties. Mais à force d’hommages répétés à la mouvance hippie californienne, l’année 2017 est pour eux l’occasion de sauter le pas pour de bon. Le groupe s’installe a lors (enfin) dans la Mecque du psyché de l’oncle Sam – Los Angeles – et y enregistre After Glow, suivi l’année suivante par Visitors.
Seulement voilà, alors que le deux fondateurs du groupe (Dylan Sizemore et Glenn Brigman) en étaient encore à leurs balbutiements dans le midwest, l’idée d’un projet parallèle à Triptides germa progressivement dans l’esprit fécond des deux protagonistes. Étrangement baptisé Frankie and The Witch Fingers, celui-ci fut d’abord un prétexte pour délaisser quelque peu la pop délicate et raffinée qui les définissait, au profit d’un rock plus garage et instinctif, dont les rythmiques très soutenues et les éléments de surf rock ne sont pas sans faire écho à la tornade Oh Sees s’abattant sur la côte ouest au même moment.