La parole à l'organisateur
C’est un enchantement, c’est une parenthèse ressourçante : la voix lumineuse d’Ayo érigée en instrument maître de son dernier album « Royal ». Délestée de sa guitare, la chanteuse se fait plus proche, encore plus envoûtante.
Au départ du projet, la chanteuse avait prévu de reprendre quelques-un de ses titres phares, après déjà 20 ans de carrière. Une direction légèrement déviée puisque de reprise il n’est qu’en partie question dans « Royal ». De celles qui ont marqué la chanteuse allemande née d’un père nigérian et d’une mère tsigane roumaine. « Être né quelque part » de Maxime Le Forestier, ou « Fool’s Gold » de Lhasa donnent à Joy Olasunmibo Ogunmakin l’occasion de révéler toute la puissance émotionnelle dont est capable sa voix mystique. Entre soul et R&B, Ayo (joie en yoruba) navigue avec délicatesse de ballades mélancoliques en titres énergiques, la sérénité et la détermination en compagnons discrets de scène.