La parole à l'organisateur
Entre théâtre et concert, un moment de poésie et d’évasion autour du compositeur cubain Leo Brouwer avec le fabuleux guitariste Thibault Cauvin.
« C’est ce que l’on appelle une belle histoire de confinement », nous raconte le journal Libération. « Fin mars, le guitariste Thibault Cauvin, alangui dans une ferme de l’Essonne, retrouve au fond de son inspiration la chaleur des « Estudios Sencillos », les Études simples du compositeur cubain Leo Brouwer. Au temps où le jeune Cauvin, cette bête de guitariste, sillonnait la France en voiture avec son père pour rafler tous les concours possibles et imaginables, il savourait ces trente courtes pièces, la plupart durant moins d’une minute, comme on se repose en voyageant sur les îles d’un archipel. » C’est ainsi que, durant le premier confinement de 2020, Thibault Cauvin lance un défi « Leo Brouwer » sur les réseaux sociaux qui génère rapidement « un mini-monde musical » autour des deux volumes d’études du compositeur peu connues des mélomanes. L’onde musicale parvient aux oreilles de Leo Brouwer lui-même, dans sa maison cubaine, qui remet le couvert à 81 ans et compose trois nouvelles études dont Cauvin est l’heureux dédicataire. Un spectacle forcément intrigant, mélodieux, émouvant, où Thibault Cauvin dévoile de nouvelles facettes de son immense talent.