La parole à l'organisateur
Fils spirituel d’Idir et de Lounis Aït Menguellet, Mohamed Allaoua est la « star de la chanson kabyle », culture et identité qu’il défend avec ferveur, avec le coeur, avec la voix.
Une voix dont on dit qu’elle est enchanteresse, et qui ne l’empêche pas d’être acérée lorsqu’il s’agit de dénoncer les souffrances de la jeunesse de son pays d’origine, l’Algérie. Un thème récurrent dans ses chansons qui lui a valu les affres de la censure, même s’il ne perd pas pour autant son naturel et sa bonne humeur, signes distinctifs de ses créations. Hommage aux exilés, liberté, culture tamazight -du nom de la langue berbère reconnue officiellement en Algérie-, sont le fil rouge de son oeuvre. Avec « Mi Amor », son dernier album, l’amour est aussi de la partie. Certains morceaux à la rythmique entraînante inspirent espoir, joie, et nécessité de danser. L’artiste ne se berce pas d’illusions pour autant, et continue d’affûter ses textes, en observateur engagé, conscient de l’exigence de son public.