La parole à l'organisateur
OSCAR ANTON
Parti de zéro en janvier dernier, Oscar Anton a rapidement gravi les échelons pour dessiner les premiers traits d’une success story indépendante. Au rythme d'un EP par mois produit depuis sa chambre, ses morceaux ont rapidement capté les regards et oreilles curieuses. C'est notamment le morceau « Nuits d’été » - enregistré avec sa sœur lors du premier confinement et mis en image par leur mère durant l’heure de sortie autorisée- qui est devenue virale dès sa sortie en avril 2021. Un buzz qui n’a cessé de grandir au fil des nouvelles sorties: des dizaines de millions d’écoutes et de vues, des centaines de milliers de followers sur les réseaux sociaux et des millions d’auditeurs à travers le monde ont pu pénétrer dans sa "Home Of Sanity".
PIERRE DE MAERE
Il construit déjà sa vie comme une œuvre, artiste sublimé par l'art, profondément libre, irradié par l'instinct, insolemment lucide malgré une vingtaine à peine sonnante. À califourchon entre la musique, la mode, la photo. Le style Pierre de Maere (prononcer mare) est à l'image des audaces vestimentaires du jeune belge : flamboyant, irisé, mutant.
Il cultive son jardin et dessine son monde intérieur, ose sans filet les télescopages stylistiques tout en prenant soin de ne jamais s'éloigner du champ des possibles offert par la culture pop. Une gueule à l'innocente beauté, androgyne et perçante. Grand, silhouette longiligne, coupe au bol, gestuelle expressive. Dandy moderne, esthète à l'extravagance chic, incarnation du « twink » camouflé derrière des parures luxueuses.
Il compose au piano et à l'ordinateur comme on imagine un cocktail en tentant des combinaisons, précisant les dosages, affinant les associations. L'écriture sème, elle, des balises, joue sur les multiples lectures, défie les codes. Charme fou et mouvant des morceaux, un peu comme si Stromae faisait des câlins à Yelle, Rufus Wainwright et à la pop des eighties.