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La parole à l'organisateur
Quand Mélissa Laveaux a le mal du pays, son regard se tourne vers Haïti et, au lieu de se recroqueviller dans son coin, elle crépite, elle déborde, elle rayonne. Et nous, avec elle !
Elle était passée par chez nous en juillet 2019, à l’occasion du Festival des Hauts de Garonne, puis on l’avait accueillie en résidence dans la foulée. Revoici Mélissa Laveaux, française née à Montréal de parents haïtiens, et toujours profondément universelle. Qu’on l’écoute parler ou chanter, on perçoit sa gaieté naturelle et son énergie rock rentre-dedans, juvénile. Déracinée à coup sûr. Mais du genre à grimper aux branches pour attraper les plus beaux fruits, les sirouelles, petites prunes de son album « Radyo Siwell »… et à prendre son envol. Un disque retour aux sources, fruit de recherches historiques autant que musicales. Qu’elle revisite des chants et standards haïtiens, ou pose des questions profondes sur l’identité, elle nous livre, ce sont ses mots : « des comptines, des ritournelles, mais qui groovent ! »
