Luidji

Complet
vendredi 15 avril 2022 - 20h30
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Rock School Barbey
23€ (Tarif unique)

La parole à l'organisateur

LUIDJI

Base & La Rock School Barbey en Accord avec Bleu Citron présente LUIDJI, LE VENDREDI 15 AVRIL 2022 à la Rock School Barbey.

Luidji c’est l’histoire d’un mec qui coule, mais qui remonte. Et ce premier album : Tristesse Business Saison 1, n’est en réalité que la ligne d’arrivée d’un chemin de croix artistique sinueux et cabossé.

Un projet dense de 17 morceaux, en huis-clos avec l’esprit vaporeux du rejeton du sud-ouest de Paris, passé aussi dans sa jeunesse par Aubervilliers et la Courneuve. Mais avant d’en arriver à cet album, Luidji a tâtonné. C’est au milieu des années 2010 que son nom a commencé à créer l’émulsion, dans le sillage de son collectif La Capsule (où évoluent notamment Dinos & Beeby). Il effectuera également à l’époque une apparition aux Rap Contenders comme beaucoup d’artistes de sa génération, puis concrétisera son émergence par une signature chez Wagram dès sa sortie de fac, et l’enchaînement de deux EPs : Station 1999 (2014) et Mécanique des Fluides (2015).

Après ça : 4 années muettes en sortie de projet, et ce sentiment tordant de noyade, d’être tiré vers le fond par les approximations artistiques et les tourments relationnels. Mais cette période de flottement ne va pas mener à rien, au contraire elle le pousse à amorcer les structures pour la suite de sa jeune carrière.

Avec son équipe ils fondent la playlist évolutive puis le label Foufoune Palace Bonjour, aujourd’hui signé chez Universal, et qui concrétisent cette synergie entre le rappeur et son clan de tous les jours.

Sur Tristesse Business Saison 1, Luidji exorcise enfin toutes ses chimères, qu’elles relèvent de relations amoureuses écorchées ou de ses gamberges existentielles. Dans le simple but d’enfin retrouver la surface, et idéalement, d’y rester.


 

TUERIE

« Il tient le monde entier dans ses mains », reprend Tuerie à la manière de Nina Simone sur « Low », un des titres de son EP sorti en 2020. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas pour l’artiste boulonnais. 

En 2003, c’est après avoir vu 8 Mile, le film réalisé par Curtis Hanson avec Eminem dans le rôle principal, qu’il se met au rap. Bien avant que ce soit à la mode, il enchaîne les scènes, entouré d’un live band et de danseurs qu’il a trouvés en écumant les conservatoires. C’est d’ailleurs un de ses danseurs qui lui parle d’un jeune garçon talentueux originaire d’Issy-les-Moulineaux : Luidji. Il n’aura fallu qu’une répétition aux deux artistes pour se rendre compte de leur complémentarité. A chaque date de concert, Tuerie s’assure de placer Luidji en première partie.

Ensemble, ils forment le collectif Capsule Corp dans lequel on  retrouve aussi Beeby (le frère de Luidji) et Dinos. Plus tard, il propose à son vieux pote Tuerie d’intégrer  sa nouvelle structure Foufoune Palace. Si pour l’instant il a principalement  assuré les premières parties de son acolyte, il s’apprête enfin à dévoiler sa musique. En guise d’amuse-bouche, une série de freestyles inspirés par différentes muses Adèle, Jorja Smith ou encore Angèle, sur laquelle il montre les différentes facettes de son talent : tantôt introspectif, tantôt crooner mais aussi punchlineur.

Celui qui se dit influencé aussi bien par Kendrick Lamar, J. Cole, Drake que Pleymo, Queen ou encore Michael Jackson fait office de véritable O.V.N.I. sur  la scène du rap français. Ces freestyles serviront d’introduction au EP sur lequel il a collaboré avec Ryan Koffi, P. Magnum et Kedy. Avec ce projet, Tuerie pourrait bien mettre K.O. la concurrence et sonner le  gong d’une nouvelle ère pour la ville de Boulogne.