La parole à l'organisateur
L’exposition au Capc revient sur quinze ans de carrière de l’artiste et propose une plongée dans un travail collégial et « situé » (Haraway). Elle se déploie en miroir dans les galeries du rez-de-chaussée de l’espace du musée, et recompose un intérieur privé, jouant des usages généralement assignés aux différentes pièces d’une maison (les chambres, le salon, la cuisine, l’atelier ou le bureau, etc.).
À chacune de ces fonctions répondent des œuvres – parmi lesquelles des impressions végétales sur soie formant une tente, un sol de dalles en terre cuite aux motifs kaléidoscopiques ou encore une sculpture faite de céramique et de bougies qui se consument – lesquelles s’organisent en paires se faisant écho de part et d’autre des deux ailes de l’espace d’exposition.
Elles se jouent du temps, de son passage et de la manière dont il transforme également l’appropriation que l’on peut faire de chacun de ces espaces selon l’heure de la journée.