La parole à l'organisateur
L'ÉPÉE
L'Epée, c'est le nouveau groupe composé par l'actrice et chanteuse Emmanuelle Seigner, le guitariste Anton Newcombe (The Brian Jonestown Massacre) et le groupe psych-yéyé The Limiñanas.
Leur collaboration s’est concrétisée l’an passé, quand The Limiñanas ont enregistré leur dernier album « Shadow People » avec Anton Newcombe dans son studio berlinois. Quand Emmanuelle Seigner s’est présentée au studio lors de l’enregistrement, une alchimie naturelle s’est dégagée immédiatement.
Leur album commun « Diabolique » qui sort le 6 septembre, a été enregistrée entre Cabestany (la ville des Limiñanas, près de Perpignan) et le Cobra Studio d'Anton Newcombe à Berlin.
Ce disque semble hanté par l’esprit yéyé, qui chanterait sur les vastes étendues d’un rock psyché qu’on aime tant. Chose amusante, le nom l’Épée a été trouvé par Anton au cours d’un rêve qu’il avait fait.
Après les deux derniers passages des Limiñanas à la Rock School Barbey (en 2016 et 2017), nous avons hâte de découvrir ce nouvel alliage, sur notre scène le 19 décembre.
THE TWIN SOULS
Un duo oui, mais une fratrie surtout. Les jeunes Martin et Guilhem Marcos n’ont pas eu besoin de chercher longtemps le bon line up, c’était là, comme une évidence après une précédente expérience en trio avec The Strings. Inscrits tous deux dans une relation fusionnelle comme en éprouvent les jumeaux, le studio et la scène en seront désormais le théâtre avec cette nouvelle formation. Depuis toujours, si Martin touche à une guitare, Guilhem aussi. Si Guilhem touche à une batterie, Martin aussi. Ils sont gaucher et droitier et apprennent chacun naturellement à jouer de l’autre main. Alors sur scène, pourquoi ne pas s’échanger les places au gré de l’envie et tour à tour être chanteur, guitariste, pianiste et batteur selon les titres ?
T.Rex, Black Keys, Led Zeppelin, Jack White et The Raconteurs ne sont pas loin. Les deux frangins ont un goût et une culture artistique prononcés et assumés pour les techniques, les sonorités et l’esprit vintage qu’ils modernisent. De ce passé, le groupe en retient aussi l’élégance de la couture. Un travail sur le chant où les deux voix s’harmonisent façon Beatles et une culture de la chanson pop originelle sont mis à l’honneur.
The Twin Souls mise tout sur la liberté de création, de jeu, à l’instinct, pour célébrer le Rock. L’esprit et la fougue de la jeunesse les animent également, « Life has just begun » (Till I Did What You Know), l’urgence de l’amour (All For You), l’éphémère « Thoughts are running fast and my mind can’t get sleep » (It’ All In Your Mind) dans un monde qui les questionne « Sometimes see the life as a dead end street » (Dead End for the Livings).